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Igname de Chine (Dioscorea polystachya) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin
Igname de Chine (Dioscorea polystachya) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin

Igname de Chine

L’igname de Chine, Dioscorea batatas, est très cultivé en Asie. Les tubercules se dégustent crues, râpées, marinées ou cuites. L’igname de Chine est désormais considérée comme une espèce invasive aux États-Unis.

Identity Card

Nom vernaculaire
Igname de Chine, Igname de Corée, Nagaimo (« igname long »)
Nom scientifique
Dioscorea polystachya Turcz

Tassonomia

Règne
Végétal
Famille
Dioscoreaceae
Synonyme
Dioscorea batatas Decne.

Detailed Informations

Régions d'origine
Chine, Japon, Corée, Taïwan

Étymologie

Dioscorea est un nom donné en l'honneur du médecin et herboriste grec P. Dioscorides tandis que polystachya se traduit par « aux nombreux épis » (latin).

Description et période de floraison

Dioscorea polystachya est une plante herbacée grimpante mesurant de 3 à 5 mètres. Les feuilles sont cordiformes (en forme de cœur) avec un lobe central allongé. Elles sont brillantes et très nervurées. A l'aisselle des feuilles se trouvent de petits tubercules aériens (moins de 2 cm) qui peuvent donner de nouveaux plants. Les fleurs, petites et blanches, ont un parfum de cannelle. Les gros tubercules souterrains ont une forme de fuseau ou de cylindre. Ils peuvent peser plus de 4 kg et mesurer un mètre. Chaque plante peut en produire un ou plusieurs. Les tubercules sont les seules parties de la plante consommées.

Utilisations

  • Alimentaire : Les tubercules se dégustent crus, râpés, marinés, cuits. Ils sont appelés « tororo » dans de nombreuses recettes au Japon.
  • Médicinale : Anti-oxydante, anti-inflammatoire, analgésique, contre les rhumatismes et les troubles ovariens (médecines traditionnelle chinoise et ayurvédique), elle est aussi utilisée pour la perte de poids.

Remarques

Très cultivée en Asie, elle est connue pour ses propriétés médicinales (ses noms chinois la désignent comme « médecine de la montagne »). Introduite au début du XIXe siècle aux États-Unis, elle y est désormais considérée comme espèce invasive.

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