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Frangipanier australien (<em>Hymenosporum flavum</em>) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin
Frangipanier australien (<em>Hymenosporum flavum</em>) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin

Frangipanier australien

Cette espèce, utilisée à visée ornementale, a une haute stature qui présente un intérêt non négligeable au regard de la biodiversité : il favorise la présence d’insectes pollinisateurs et d’oiseaux.

Fiche d'identité

Nom vernaculaire
Frangipanier australien
Nom scientifique
Hymenosporum flavum (Hook.) F.Muell.

Taxonomie

Règne
Végétal
Famille
Pittosporaceae

Informations détaillées

Régions d'origine
Australie (Queensland), Nouvelle-Guinée

Étymologie

Hymenosporum est composé du terme « membrane » (du grec hymen) et de « semence » (du grec sporos). Flavum se traduit par « jaune pur » (latin).

Description et période de floraison

Cet arbre au port érigé mesure entre 10 et 20 mètres de haut. Son feuillage est persistant et dense. Il est composé de feuilles brillantes, lancéolées (en forme de fer de lance), vert foncé et longues de 10 centimètres. Les fleurs, à cinq pétales en étoile, sont de couleur crème au début puis se parent de jaune avec l'âge. Très odorantes, elles attirent abeilles, oiseaux et papillons. Le fruit est une longue capsule brune, déhiscente (s'ouvrant seule pour libérer son contenu), en forme de poire, dont les graines ailées se dispersent par le vent.

Exigences écologiques

Originaire des forêts humides, il préfère un sol riche en humus, humide mais bien drainé. S'il apprécie une exposition ensoleillée à mi-ombragée, il doit être à l'abri du froid (spécialement les jeunes plants).

Utilisations

Ornementale.

Remarques

Malgré son nom, il n'a pas de lien botanique avec le frangipanier. Il s'agit de la seule espèce du genre Hymenosporum.

Frangipanier australien (<em>Hymenosporum flavum</em>) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin
Frangipanier australien (<em>Hymenosporum flavum</em>) - Jardin botanique Val Rahmeh-Menton © MNHN - Christophe Joulin

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